Nous remercions M. Patrice Attanasio pour nous avoir permis de publier son texte rédigé pour le blog de l’APCM (février 2014).  Monsieur Attanasio est consultant en communication-marketing et spécialiste en commandite.

Pour un athlète, le rêve olympique est celui de l’aboutissement d’années d’efforts en vue de faire partie de l’élite mondiale du sport que l’on pratique. Seule une infime minorité d’athlètes réussissent à atteindre ce niveau. Pour les autres, ça ne demeure qu’un rêve.

Pour les annonceurs, c’est un peu la même chose. Les Jeux olympiques constituent l’événement le plus médiatisé et le plus suivi au monde, devant laCoupe du monde de soccer, le Super Bowl et les Oscars. Mais, tout comme pour ceux-ci, qui peut se permettre d’annoncer pendant les Olympiques, sans y engloutir tout son budget publicitaire?

Il existe pourtant pour les annonceurs de nombreuses solutions permettant de s’associer aux Olympiques sans y perdre sa chemise. C’est que, contrairement à ces événements, les Olympiques offrent une variété de solutions de commandite pouvant permettre à presque tout type d’annonceur d’y trouver son compte en fonction des budgets disponibles et d’atteindre son propre « rêve olympique ».

Des commandites pour tous les budgets

Le plus important niveau de commandite olympique est évidemment la commandite internationale des Jeux, par le biais du Comité international olympique (CIO). Celle-ci permet à des annonceurs tels que Visa, McDonald’s et Procter & Gamble d’être visible partout à travers le monde et de s’approprier le logo et le nom des Jeux olympiques. Ces commandites ont généré des revenus de plus de 100 millions de dollars po

ur les seuls Jeux de Londres en 2012. Mais, à elle seule P&G a établi à plus de 500 millions de dollars les retombées de sa commandite olympique (je vous invite d’ailleurs à visionner le superbe message publicitaire créé produit par P&G pour les Jeux de Sotchi : http://bit.ly/1hs1Cgq). Cela dit, quelle compagnie canadienne a réellement les moyens de se payer une campagne d’une telle envergure?

La seconde catégorie est la commandite du comité olympique canadien (COC). Ce niveau de commandite, est plus près des préoccupations desentreprises canadiennes, regroupe des entreprises telles la RBC, Bell et La Baie. Cela permet à ces entreprises de s’associer aux Olympiques uniquement au Canada, par le biais d’un partenariat avec l’équipe olympique canadienne. Un bel exemple d’activation de cette commandite a été réalisé par Bombardier pour Vancouver 2010 :http://bit.ly/LTRnob .

Un troisième niveau consiste à s’associer à une équipe canadienne dans une discipline en particulier, par exemple le snowboard (http://bit.ly/1edI34Z). Ce niveau, de nature plus philanthropique, ne permet pas une grande visibilité durant la tenue des Jeux, mais il permet à l’entreprise de soutenir financièrement le rêve olympique des athlètes et d’utiliser ceux-ci dans leurs campagnes d’activation. Ainsi, la combinaison d’une commandite d’équipe canadienne et d’une campagne de relations publiques peut générer beaucoup de notoriété (et de crédibilité) pour l’annonceur.

Enfin, la commandite d’un athlète en particulier, en plus de financer le développement de cet athlète, peut générer des possibilités d’u

tilisation de celui-ci comme porte-parole publicitaire. On n’a qu’à penser à l’apport d’Alexandre Despatie à la marque McDonald’s (http://bit.ly/1bi9nhN) pour s’en convaincre. Mais il y a aussi des dangers à s’associer à un athlète en particulier. Celui-ci peut offrir une performance en-deçà des attentes ou, pire encore, s’avérer une honte nationale s’il est pris en flagrant délit de dopage ou de tricherie (pensez Ben Johnson).

Par ailleurs, certaines compagnies, et pas les moindres, étirent les règles de l’éthique et font ce qu’on appelle du marketing d’embuscade en produisant pendant les Olympiques des publicités évoquant les Jeux ou le sport sans nécessairement en utiliser l’imagerie ou payer des droits. Il va sans dire que l’on ne devrait pas encourager ce genre de pratique, d’autant plus qu’il y a moyen de s’associer aux Jeux sans débourser une fortune

Une solution accessible et efficace : la commandite média

La commandite qui offre potentiellement le meilleur rapport qualité-prix consiste à s’associer non pas aux Jeux mais à leur télédiffusion. On passe ici de la commandite événementielle à la commandite média. Les « commanditaires » n’ont pas la possibilité d’utiliser le nom ou le logo des Jeux olympiques, mais ils sont tellement omniprésents durant leur télédiffusion que le téléspectateur ne peut faire autrement que de les associer à la tenue des Jeux. De plus ce type d’investissement offre tous les avantages de la commandite traditionnelle, notamment l’exclusivité de catégorie. Par exemple, pour une institution financière, cette approche peut s’avérer payante puisqu’elle permet de joindre, durant une période stratégique (la période des REÉR et des renouvellements d’hypothèques), une clientèle autant (sinon plus) masculine que féminine. Le fait d’être l’annonceur exclusif de la catégorie durant les Jeux et donc de dominer ce créneau (alors que nous sommes généralement inondés de publicités financières durant le mois de février) constitue une opportunité sans pareille.

Cette année en particulier, la commandite de la télédiffusion des Jeux de Sotchi offre des possibilités incomparables. En effet, l’association unique de TVA et de Radio-Canada offre le meilleur de deux mondes, et permet de joindre un amalgame de publics jamais vu auparavant pour ce type d’événement. Une belle façon pour un annonceur de réaliser son rêve olympique à coût raisonnable.

 

Cher annonceur il est normal que vous en vouliez le plus possible pour votre argent.  Ne vous sentez pas coupable.  Voici quelques astuces pour vous assurer que la négociation soit positive et constructive pour les deux entités.

Avant de débuter une négociation, il faut garder en tête certains aspects :

  • Beaucoup de promoteur vous approchent, car ils ont besoin d’argent, mais ils ne maitrisent pas les fondements de la commandite gagnante
  • Dans beaucoup de cas, les propriétés n’ont souvent pas en tête qu’ils sont là pour vous aider
  • Ils oublient trop souvent qu’ils doivent être la courroie de transmission avec votre public cible

En prenant le leadership dans la négociation, vous serez en mesure de vous assurer d’être gagnant et d’y trouver votre compte.  À première vue certaines propriétés, qui peuvent être moins intéressantes, peuvent vous dérouler le tapis rouge et donner un rendement de 200% sur vos investissements.

Voici donc quelques éléments à intégrer dans votre négociation :

1-Commencer en ayant une discussion franche et complète sur vos enjeux

Beaucoup de propriétés peuvent faire des miracles pour vous accommoder et pour satisfaire.  Mais par contre ils n’ont pas toujours la créativité nécessaire pour le faire. Pour vous supporter, ils doivent bien saisir les réalités de votre entreprise et de votre marché.  Vous avez donc le devoir de leur expliquer de quoi sont composés vos réalités et vos besoins.  Plus vous leur donnerez de l’information sur vos besoins, plus créatif ils pourront être pour vous trouver des solutions.  L’inverse est vrai aussi, comme annonceur vous avez des ressources qui peuvent être intéressantes pour solutionner un problème et ainsi améliorer la qualité de l’expérience du visiteur.

2-N’accepter jamais la première proposition

La première proposition que vous recevrez à de grandes chances d’être une proposition copiée-collée d’un autre client.  Trop peu de propriétés sont en mesure de personnaliser une proposition à un niveau assez intéressant pour être signé du premier coup.  Il faut comprendre qu’ils font affaire avec des dizaines de commanditaires potentiels dans des dizaines de catégories différentes.  Il est donc impossible pour eux d’être au fait de tous vos besoins.  Forcez-les un peu à être créatifs et à sortir des sentiers battus, voyez ce qu’ils ont dans le ventre pour vous produire des exploitations de commandite à l’interne.  Certains vous surprendront et d’autres vous décevront.  C’est un bon indicateur sur les relations de partenariat que vous aurez avec eux dans le futur.  Question tarification, ils peuvent souvent faire des arrangements à la baisse, mais ne tenter pas de les égorger, vous ne feriez que mettre la propriété en danger et vous ne seriez pas gagnant dans le futur.

3-Proposez des solutions d’activation qui seront une valeur ajoutée pour la propriété

Devenez leur ami.  Aidez-les à livrer un événement de qualité.  Si vous avez des ressources non financières qui peuvent les aider, mettez-les à leur disposition (équipement, personnels, locaux).  Souvent ce sont des coûts minimes pour les vous, mais ils peuvent faire une grosse différence pour la eux.  Ces quelques ajouts peuvent faire considérablement diminuer la facture de droits d’accès.  Nous avons client annonceur qui a fait diminuer ses droits pour plus de 30% en offrant à une propriété de lui fournir une pelle mécanique et des électriciens.  Gardez toujours en tête que si vous êtes en mesure de diminuer leur budget d’opération vous aurez des cartes gagnantes en main.

4-Optez pour des ententes sur plusieurs années

Pour un promoteur, c’est difficile le travail de démarchage.  Année après année on doit recommencer et recevoir des réponses négatives.   La majorité vont donc accorder une assez grande valeur à une entente sur 2-3- ou 5 ans.  De votre côté, il ne faut pas oublier que c’est dans la deuxième année, et les celles qui suivront, que les résultats d’une association se font vraiment sentir dans l’esprit de la clientèle.

 

5-Ayez votre plan d’activation en main avant de négocier

En ayant déjà les grandes lignes de vos activations, vous serez en mesure de faire des demandes précises et connectées sur vos besoins.  Vous pourrez donc éliminer les avantages superflus qui vous seront proposés et ainsi avoir une proposition plus efficace et mieux axée sur vos besoins.  Il sera pour vous beaucoup plus difficile d’obtenir des éléments d’hospitalité, des droits d’utilisation ou des avantages sur le site, quand le contrat sera signé.  Vous trouverez quelques exemples et plus d’information sur ces éléments de contenu dans notre livre électronique sur l’activation de commandite : Voyage vers l’exploitation de commandite parfaite.

6-Garder en tête que c’est avec eux que vous allez travailler dans le futur

Beaucoup de gens négocient de la mauvaise manière.  Ils essaient d’avoir le dessus d’écraser l’autre et de tout avoir.  Dans la majorité des cas une négociation de ce genre ne fait pas de gagnant à long terme.  Il est certain que l’annonceur en a pour son argent, mais la relation entre lui et la propriété se verra influencer négativement.  Très souvent, les annonceurs qui négocient de cette manière sont souvent insatisfaits à la fin et rejettent la faute sur la propriété qui ne les a pas supportés (il ne faut pas les blâmer, difficile de vouloir tout donner à quelqu’un de désagréable).  Comme nous l’avons vu précédemment, on doit viser une relation de partenariat.  On peut prendre, mais on doit donner aussi.  Gardez en tête que si vous écraser votre partenaire d’affaires, il sera moins disposé à vous rendre service et faire le petit plus qui fait la différence lors de l’événement.   Votre service en sera directement affecté soyez en certain

En résumé il faut être réaliste.

Une bonne négociation nous permet de faire des gains.  Mais la meilleure négociation permet que les deux entités en ressortent avec des gains.  Être organisé (plan d’activation, vision du partenariat…) et avoir toutes les cartes en main (ressources disponibles) vous permettront d’être plus efficace dans votre négociation et d’obtenir une proposition finale performante pour vous permettre d’obtenir des résultats optimaux.

Aussi comme lecture: LE GUIDE DU PARFAIT COMMANDITAIRE

Dernièrement nous avons eu droit à une foule de crises médiatiques où des entreprises de chez nous ont subi des dommages à leur image et à leur réputation.

Nous n’avons qu’à penser à SNC-Lavalin avec les différentes enquêtes internationales, à Oasis avec sa gestion de la crise du « savon » ou à Endbridge avec le mécontentement autour de son pipeline.  De plus en plus, les médias sont à l’affût de ce genre de situation.  Quitte à en créer ou à amplifier un peu les choses pour avoir quelques heures de plus de matériel et ainsi alimenter toutes leurs plateformes de nouvelles en continu.

Le résultat : ces organisations en crise ont besoin d’amour et de réhabiliter leur image de marque.

Certaines, comme MMA (accident de Lac-Mégantic), ne se remettront  pas de ce type de crise.  Mais la majorité des organisations qui sont dans cette situation doivent  se relever les manches pour rebâtir leur capital de sympathie et «ressusciter» leur marque.

Nous allons voir en quoi la commandite représente un outil de choix.  Une solution parfaite pour se remettre en selle et pour obtenir cet amour.

Après une crise, la commandite devient :

Un outil central

En s’associant à une cause ou un événement, on peut  profiter d’une foule d’outils de communication qui nous rapprocheront de notre clientèle.  Par des relations de presses efficaces, on peut passer des messages de réhabilitation.  Par de l’échantillonnage, on peut faire redécouvrir nos produits,  redonner confiance dans une marque et engager une discussion d’humain à humain avec un client. Les valeurs de marque des deux partenaires doivent devenir la base et le point de départ du reste des autres gestes de communication.  Le choix de la propriété devient donc primordial, il doit être compatible avec les valeurs de marque et être en lien avec les éléments qui ont besoin d’être rétablis.   La commandite doit appuyer des actions directes avec la clientèle ou le public cible.

Une plate-forme puissante de marketing de base (grass roots)

Peu d’outils marketing permettent de rejoindre les gens directement dans leurs loisirs, dans leur milieu de vie et lors de leurs occupations.  Une des principales forcesde la commandite est de se déployer directement dans le quotidien du public cible.  Selon l’étude 2013 Canadian Sponsorship Landscape Study, plus de 70% des commanditaires au Canada utilisent  la commandite à un niveau « local » pour être près de leur communauté, ce qui a comme conséquence qu’ils restent présents dans l’esprit des gens.  En étant capable d’influencer directement leurs habitudes de vie dans leur milieu, on parvient à avoir un contact privilégié avec eux.  Par exemple, si on permet à leur club local de soccer de se payer des uniformes, on donne la chance aux gens de nous percevoir sous un œil nouveau.  Nous pouvons donc avoir une influence directe dans leur vie de tous les jours.

Un engagement fort avec les publics visés, tous niveaux confondus

L’uniforme de soccer est un bon exemple ou la force de la relation entre le commanditaire et l’utilisateur obtient des résultats qu’aucune campagne publicitaire ne peut obtenir.  On entre dans une relation en profondeur, où le commanditaire peut faire une différence et ainsi obtenir cet « amour » dont il est question.  En se rendant utile et en appuyant une cause ou un sport amateur, on entre en contact avec les consommateurs d’une manière unique et forte.  On peut donc en profiter pour leur transmettre les messages qui ont besoin d’être renforcis.

Un élément flexible qui peut être offert d’une manière différente selon le milieu

Quand on fait une campagne de publicité, on va généralement la faire de manière uniforme.  Ce sera les mêmes messages quelque soit le public ou l

a région de ladiffusion.  Quand on travaille un programme de commandite, on peut adapter les messages selon le milieu de vie où on veut interagir. Pour un même annonceur, il peut y avoir différents enjeux dans des régions différentes.  La flexibilité de la commandite permet donc d’agir sur la réputation de manière adaptée.

En conclusion, il est devenu facile de perdre sa réputation.   Pour la rebâtir, les actions de base « grass root » restent encore une des stratégies des plus efficaces. La commandite offre des actions chirurgicales qui peuvent vous permettre de vous relever après une crise.

SI VOUS AVEZ AIMÉ LE SUJET DE CE TEXTE, VOICI UN AUTRE TEXTE QUI DEVRAIS VOUS INTÉRESSER: MARKETING 101 - OÙ REJOINDRE VOS CLIENTS CIBLE OÙ QU’ILS SOIENT

Seriez-vous à la recherche d’outils pour maximiser vos investissements en commandites ?

Nous vous invitons à télécharger un de nos livres électroniques :

Le guide du parfait commanditaire

Voyage vers une activation de commandite parfaite

La commandite à l’ère du web

Nous sommes aussi en mesure de vous supporter avec une série de services adaptés à vos réalités :

Formation sur mesure

Formation de groupe

Coaching

Consultation

Intervention avec vos propriétés

Je vous invite à me contacter si vous avez des questions sur les solutions que nous pouvons déployer pour vous accompagner :

Stéphane Parent, [email protected] 514-887-4506

Ce texte a comme principal objectif de vous aider à mettre en place des promotions efficaces qui feront augmenter vos ventes. Nous l’avons rédigé  pour qu’il puisses’appliquer à tous les types d’industries, que ce soit pour des produits ou des services, du BtoB ou BtoC, nous espérons que les éléments qui suivent vous aideront à mettre en place des promotions efficaces et réfléchies afin de maximiser vos résultats.

Par la rédaction de cette liste, nous voulons éviter les phénomènes suivants (trop souvent rencontrés dans les organisations) :

 

  •     Des promotions qui ne fonctionnent pas, car elles sont rédigées à la hâte
  •     Du cannibalisme qui désavantage des produits à marge importante au profit d’autres produits poussés par des manufacturiers
  •     Une promotion mal encadrée qui pose des problématiques de gestion (réception des primes, codificationdes items…)
  •     Un manque d’adhésion par les vendeurs résultant  d’une préparation insuffisante et d’une communication inadéquate ou encore d’incitatifs peu adaptés.

Il est important de souligner que ce document traite de promotions de vente et non pas de programmes concernant les achats chez les différents fabricants. Les actions à mettre en place s’inscrivent donc dans vos relations avec votre clientèle.

 Voici nos 8 éléments :

1-Délai de préparation raisonnable :

Un délai de 6 à 4 semaines avant la date de mise en fonction est nécessaire, afin de pouvoir mettre en place les éléments suivants :

  •     Plan de formation
  •     Document explicatif
  •     Codification des items concernés par la promotion
  •     Mise en stock
  •     Échanges entre les intervenants (succursales, équipe de vente, équipe marketing,…)

 2-Volet formation:

La formation doit s’effectuer, soit par une session de formation en personne (surtout pour les nouveaux produits) soit par la rédaction de documents explicatifs (internes ou externes) ou par la participation à des webminaires.  Il  est primordial que les équipes de vente reçoivent l’information sur les produits et sur les détails de la promotion.

3- Incitatif à l’équipe de vente :

Le principe de la carotte reste toujours efficace, quelle que soit la promotion.  Par contre il y a certains éléments que nous ne devons pas oublier pour en maximiser l’efficacité.

  • Pour y participer, l’équipe des ventes doit faire partie du programme de formation afin de bien saisir tous les détails et maitriser le bagage technique nécessaire aux ventes.
  • Une réflexion sur le type, le nombre et l’importance des incitatifs doit être prévue pour obtenir le bon dosage.  On voit trop souvent des primes beaucoup trop onéreuses. Avec les budgets qui rétrécissent on doit s’assurer que l’incitatif soit assez intéressant pour stimuler, sans coûter trop cher.
  • Ne versez aucune prime en dollars, comptant ou par chèque.  Ce type d’incitatif étant de plus en plus refusé dans beaucoup d’organisations, vous aurez des problèmes d’adhésion de la part de votre réseau de ventes. Finalement, ne remettez rien directement aux employés. Vous pourriez vous placer dans une situation de conflit d’intérêts.

 4-Incitatif au client :

Il faut un motif supplémentaire pour stimuler le client à acheter chez vous durant cette période.  Voici les plus fréquents :

  • Réductions – en pourcentage ou en dollar absolu
  • Produits gratuits à l’achat (2 pour 1)
  • Points supplémentaires (si programme de fidélisation)
  • Prime (élément gratuit qui accompagne l’achat principal)
  • Privilège (formation gratuite avec achat, événement VIP …)

5-Guide de procédure (interne) :

Un document qui inclut l’ensemble des informations sur le déroulement de la promotion.  Un test (quelques questions) devrait être mis en place de manière à vous assurer que l’ensemble des intervenants maitrise le concept et les détails de la promotion.

6-Participation à la sélection:

Vos détaillants et distributeurs devraient être impliqués dans la sélection des produits/services qui seront mis en promotion.  Ils ont le pouls des clients et connaissent mieux que quiconque la demande des produits.  Écoutez-les, intégrez-les et faites-en des partenaires.

7-Durée des promotions :

Si on considère l’effort demandé par la mise en place d’une promotion, le minimum de temps pour que le programme soit intéressant est d’un mois.  Le maximum par contre se situe entre 3-4 mois,  au-delà de cette durée, il devient difficile de garder la motivation.  Dans un environnement de BtoB, le développement d’affaires est un processus à long terme, il est donc idéal de mettre en place des promotions adéquates pour maximiser les résultats dans le temps

8-Tableau de pointage :

Selon le type et la durée des promotions, mettez en place un tableau de pointage qui sera envoyé aux différents intervenants impliqués.  En comparant les résultats, ils sauront très rapidement si leurs efforts sont adéquats. De plus, cet élément vous permettra de faire les ajustements nécessaires dans les secteurs où la performance est plus faible.

En résumé :

Voici donc en résumé la promotion parfaite :

  • Bien encadrée
  • Avec un réseau de vente motivé
  • Sur une bonne période de temps
  • Et finalement rentable, l’objectif final reste de faire des ventes et d’augmenter les profits de vos organisations. 

Aussi comme lecture: LE GUIDE DU PARFAIT COMMANDITAIRE

Dans le milieu de la commandite et du marketing il y a un terme qu’on entend de plus en plus souvent : LE COMMANDITAIRE UTILE.

Un commanditaire utile c’est quoi au juste ?

C’est un annonceur qui centre son exploitation de commandite sur la résolution d’un problème précis, pour offrir une expérience de marque forte, en lien avec ses valeurs d’entreprise.  En général, l’annonceur de concert avec le promoteur, va se pencher sur les réalités que les visiteurs « rencontrent » lors d’un événement pour en détacher une problématique récurrente et tenter de mettre en place une solution.  Cette réponse à la problématique devra s’assurer d’une association  positive entre la marque de l’annonceur et l’expérience du visiteur.

Le tout  sera déployé dans un environnement qui rappellera la marque et les valeurs de l’annonceur.  Très souvent, l’aménagement sera maquillé complètement aux couleurs du commanditaire (drapeaux, affiches, personnel identifié …).

 Voici quelques exemples:

  • Rona : stationnement pour poussettes lors de la Fête des Enfants
  • Jean Coutu : salle d’allaitement et fournitures pour bébés (couches, lingettes,…) au Festival des Mongolfières de St-Jean Sur le Richelieu
  • Bell : signal  WiFi sur l’ensemble d’un site d’événement
  • Cascade : roulotte/toilette mobile

Quel est l’intérêt ?

Un commanditaire qui utilise cette façon de faire, s’assure d’un rôle  beaucoup plus significatif que celui qui est présent uniquement par l’affichage.  Il est certain que c’est plus coûteux, mais les retombées sont de loin supérieures.  De plus, pour un promoteur, l’ajout de solutions aux problématiques lui permet d’améliorer son événement et lui assure une expérience supérieure pour ses visiteurs. 

À une plus petite échelle.

Vous êtes un commanditaire local et vous voulez utiliser cette technique pour être plus visible et augmenter vos ventes, voici quelques conseils à mettre en pratique (promoteur prenez des notes pour supporter vos commanditaires qui n’auront pas lu cet article).

1-          VIVEZ L’EXPÉRIENCE VOUS-MÊMES.  Promenez-vous sur le site et prenez des notes sur les éléments que vous avez moins aimés de votre expérience.  EX : un commanditaire local d’une équipe de hockey a trouvé que l’ambiance dans l’aréna était très « froide », il a donc fait imprimer des tapis de mousse pour que les gens puissent s’y asseoir et ainsi profiter d’une expérience plus chaleureuse.

2-          SI VOUS N’AVEZ PAS LE PERSONNEL, DEMANDEZ AU PROMOTEUR DE VOUS FOURNIR DES BÉNÉVOLES.  On manque de personnel et il est très difficile de détacher des gens pour aller vous représenter aux événements que vous commanditez.  Les promoteurs ont très souvent de grosses équipes de bénévoles et seront en mesure de vous aider.  Par contre, n’oubliez pas de bien les former et de vous assurer qu’ils seront en mesure de vous représenter adéquatement.

3-          DÉVELOPPER UN PARTENARIAT AVEC LE PROMOTEUR.  C’est la meilleure personne pour connaître les besoins de la clientèle.  En prenant le temps de vous asseoir avec lui, il sera en mesure de vous exprimer les orientations futures de son événement et les services qu’il voudrait mettre en place.  Les besoins reliés à la programmation sont aussi de belles occasions pour y associer votre marque.  En ayant ce type d’information en main, vous serez en meilleure position pour offrir un service en lien avec votre marque. Certains de vos fournisseurs pourraient peut-être  aussi collaborer à l’aventure.

4-          SOYEZ CRÉATIF.  Une touche d’originalité et de jamais vue vous assurera de mettre en place des solutions efficaces qui amélioreront la perception des gens concernant votre marque ou de votre commerce.

5-          PENSEZ AJOUTER DES OUTILS DE PROMOTION. Coupons, lien internet, code Qr, application mobile, vente sur place … Ce ne sont que quelques exemples d’outils promotionnels qui vous assureront d’augmenter vos ventes.  De plus, ces outils sont souvent les meilleurs indicateurs pour évaluer l’efficacité de votre commandite.

 En résumé, en résolvant une problématique spécifique, vous vous assurerez que votre commandite sera gagnante pour les 3 parties impliquées

  • Gain pour le promoteur : nouveaux services
  • Gain pour le visiteur : expérience bonifiée
  • Et finalement gain pour vous comme commanditaire, car votre présence sera plus remarquée et il s’établira un lien émotif supplémentaire entre vous et les visiteurs

Aussi comme lecture:LE GUIDE DU PARFAIT COMMANDITAIRE 

 

Plus je rencontre de promoteurs, plus j’entends différents discours sur les difficultés de décrocher des commanditaires et d’aller chercher

de nouveaux partenaires.  Sans faire le procès de personne, voici les 5 principaux éléments auxquels les promoteurs devraient s’attarder pour augmenter leurs chances de réussite. J’espère qu’à la lecture de ce texte, vous modifierez vos pratiques pour éviter ces erreurs.

1-Des communications avec des fautes ou une apparence douteuse

Nous avons une seule chance de faire bonne impression.  Au Québec plus particulièrement, beaucoup de gens sont

très sensibles à la qualité du français lorsqu’un projet leur est présenté.  L’évaluation d’un projet est grandement affectée s’il y a présence de plusieurs fautes d’orthographe ou de syntaxe.  Plus le montant de la commandite sera élevé, moins il y aura de tolérance envers les erreurs.  La qualité graphique, la mise en page, la reliure sont aussi des éléments sur lesquels vous devez vous appliquer et démontrer votre souci du détail. Cela doit refléter la qualité de votre projet.

2-Des documents envoyés à la mauvaise personne

On n’insiste jamais assez sur l’importance de s’informer avant de présenter un projet.  Vous devez être certains que la personne qui reçoit votre demande est le réel preneur de décisions. Le plan envoyé aux mauvaises personnes ou dans le mauvais département prend habituellement  le chemin de la poubelle.  Faites vos recherches, avec Linkedin c’est beaucoup plus facile.   Assurez-vous que la personne qui reçoit votre demande soit en mesure de l’analyser  et  d’y répondre correctement.   Dans le cas des grandes entreprises, il faut souvent regarder du côté du reste du Canada pour trouver ces décideurs.  Les plans doivent donc être conçus dans les 2 langues officielles.  Il faut aussi planifier la suite des communications pour que nos amis anglophones puissent saisir les particularités de l’offre.

3-Mauvaise utilisation de logo ou de couleurs corporatives

Quadt on a la chance de lire des plans de commandites qui sont soumis aux grands annonceurs, on est toujours surpris du nombre de fois ou le logo ou les couleurs sont mal utilisés.  Que ce soit dans des suggestions d’activation ou sur des documents de présentation, on constate toutes sortes d’horreurs.  Je ne parle pas juste des promoteurs qui oublient de changer le logo de Pepsi quand ils présentent leur plan de commandite à Coke.  Je pense aussi à ceux qui utilisent un logo web ultra pixélisé sur la page de présentation ou de ceux qui vont utiliser les mauvaises couleurs dans un croquis d’activation.

4-Un plan envoyé sans avoir de contact avec les décideurs

Avoir eu un contact téléphonique ou personnel avec le décideur augmente grandement les chances de réussite.  Dans un prochain texte, je vais traiter du phénomène de la « pile ».  N’oubliez jamais que les annonceurs reçoivent plusieurs dizaines de demandes par semaine, certains vont jusqu’à des centaines dans les moments de pointe.  Si on veut se retrouver sur le dessus de la pile, il est souhaitable que le responsable puisse associer un visage et une expérience au document.

5-Ne pas chercher à connaître les raisons des refus

Ne pas chercher à connaître la raison du refus, c’est s’exposer à refaire la même demande dans le même contexte avec le même résultat négatif.  Tenez des statistiques de vos refus et modifiez votre façon de chercher si les raisons reviennent à plus d’une reprise.  Un annonceur qui aura reçu un bon plan, mais qui ne convient pas à ses besoins, n’hésitera pas à vous faire part de ses raisons.  Certains vont même jusqu’à retourner une lettres dans laquelle ils expliquent les raisons du refus en associant les articles de la politique de commandite qui n’ont pas été respectés.

En résumé, il faut prendre le temps de bien faire le travail pour maximiser vos résultats.  Plusieurs de ces erreurs se produisent quand on ne prend pas la recherche au sérieux ou qu’on ne s’investit pas dans le processus.  J’espère que ceux d’entre vous qui auront lu ce texte, penseront à ces 5 éléments lorsqu’ils recevront des réponses négatives lors de leurs prochaines recherches et modifieront leurs méthodes par la suite.